lundi 9 novembre 2009

Les Hommes qui marchent de Malika Mokeddem


Ce roman autobiographique est l'histoire des jeunes algériennes qui vécurent une partie des plus difficiles de l'histoire d'Algérie en terme de changement de mentalité: l'indépendance. Leila, cette jeune étudiante douée de Knadsa est une combattante de tout les instants à l'image de son aieul Bouhaloufa. À sa naissance car son père voulait un garçon, à l'école française car elle était une des seule arabe de la classe, à l'école algérienne de l'indépendance, car à son age les filles se mariaient et n'allaient plus à l'école, dans ses amours, car aimer un français était interdit, autant qu'un algérien kabyle, dans la rue, car elle refusait de mettre l'haik typique de sa région...etc. Mais son père Tayeb et sa grand mère Zohra croyait en elle, et l'encourageait dans les moments les plus durs, ainsi que son oncle Khelil, la sagefemme de sa mère La Bernard, sa tante ex-prostitué Saâdia, Portalès, sa première éducatrice, sa directrice...car tous mettaient leurs désir de changement de mentalité dans cette combattante meurtrie par une société séculaire, patriarcale, prisonière des tabous et des non-dits. Leila, deviendra médecin comme le souhaitait tous, mais choisira l'exil d'outre mer au combat du terrain...pour enfin reprendre la lutte par ses livres