dimanche 18 octobre 2009

La colline oubliée de Mouloud Mammeri


Mokrane, fils de Ramdane et de Melha, vit à Tasga. Reçu comme femme Aazi, qui n'enfanta pas pendant plusieurs année. Sous le poids de la tradition, et pendant de son mari immobilisation pour la guerre, Aazi est invitée à rentrer chez Lathmas sa mère par Ramdane, le père de son époux Mokrane. Mais pendant son absence, Mokrane apprend que sa femme porte son enfant: Aouda. Fou de rage, pendant une permission, il tente de traverser à pieds le col qui sera sa dernière demeure. Aazi, dans son deuil, est convoité par Meddour, mais Menach et Ouali, les meilleurs amis de Mokrane veillent sur la veuve. Aazi malade, son bébé est allaité par Kou, femme d'Ibrahim, qui pour subvenir à sa progéniture, doit hypotéquer des terres ancestrales et partir au sud travailler. Dans ce village juché au flanc de montagne, la signification d'être kabyle prend toute son ampleur. Les destins se nouent et se défaient sous le poids de la tradition, de la dureté de l'hiver, de l'entraide, de l'amitié et de l'amour.

Le prophète de Khalil Gibran



L'histoire qui peut ressembler à celle d'Ulysse, est un regroupement de maximes et de conseils de la vie, à jamais d'actualité. On parle de l'amour, de la mort, du travail, de la famille, des amis, de la jalousie, de la haine, de la beauté et du partage. À lire et à relire.

mardi 13 octobre 2009

Cette aveuglante absence de lumière de Tahar Ben Jelloun

10 juillet 1971, des militaires débarquent au palais royal de Skhirate dans une tentative de coup d'état. L'opération est avortée, le roi est sain et sauf, mais le cauchemar commence pour les putschiste. La prison de Knitra pour commencer et le bagne de Tazmamart pour finir. Les survivants sont rares, mais les vivants feront honneur au mort en racontant leurs histoires. Tel est le cas de notre héros, Salim, lieutenant au départ des camions de la base d'Ahermoumou, et prisonier survivant d'un bagne qui n'a jamais existé....L'histoire est celle de dix huit années dans l'obscurité, de pain rassis comme seul repas durant toutes ces années, de la folie, de la faim, de la solitude, de la maladie, de l'amitié, de la mort, de la peur, de la survie et finalement....de la vie.